Lexique

Autorisation d’occupation temporaire. Ces autorisations unilatérales délivrées par le SYMADREM concernent les ouvrages de tiers implantés dans les ouvrages du SYMADREM.

Ensemble d’éléments techniques et/ou organisationnels nécessaires et suffisants pour assurer une fonction de sécurité. On peut distinguer :

• les mesures (ou barrières) de prévention : mesures visant à éviter ou limiter la probabilité d’un événement indésirable, en amont du phénomène dangereux.
• les mesures (ou barrières) de limitation : mesures visant à limiter l’intensité des effets d’un phénomène dangereux.
• les mesures (ou barrières) de protection : mesure visant à limiter les conséquences sur les cibles potentielles par diminution de la vulnérabilité.

Convention d’occupation temporaire. Contrat passé entre le SYMADREM et un tiers pétitionnaire pour formaliser une Autorisation d’Occupation Temporaire.

Classement des ouvrages au titre de l’article R214-112 du code de l’environnement dans le cadre de la réglementation relative à la sécurité et à la sûreté des ouvrages hydrauliques.

renforcer, rendre plus solide

Débit minimum d’un cours d’eau observé en période de basses eaux.

Le déferlement d’une vague est une dissipation d’énergie qui correspond à la dernière étape de la vie de la vague, qui a le plus souvent lieu à l’approche du rivage. La vague déferle, à l’approche du rivage, quand le rapport entre sa hauteur et la profondeur du fond marin est compris entre 0.3 et 0.5 ou quand la profondeur du fond marin est inférieure à la moitié de la longueur d’onde. Il en est de même lorsque la vague arrive au contact d’un ouvrage.

Signe observable ou quantifiable d’une dégradation de l’état initial de la digue.

Tronçon de la digue à la mer directement exposée à la houle et à la mer du vent.

Action de maintenir un ouvrage dans son état.

Phénomène observé quand l’eau s’infiltre dans la digue et emporte avec elle des matériaux, dégradant ainsi le corps de digue et risquant de le détruire.

Lit majeur actif compris entre le haut de berge et le pied de digue.

Valeur moyenne du tiers supérieur des hauteurs des vagues observées sur une durée de 30 minutes.

Événements ou actions d’origine externe qui contreviennent à la réglementation, à l’objet des ouvrages.
Exemple : circulation non autorisée de véhicules sur la crête de digue.

Une lône est un bras secondaire ou méandre du Rhône, plus ou moins à sec entre ses crues. Sur le Petit Rhône, un projet est en cours de réflexion visant à créer 7 annexes hydrauliques : des chenaux secondaires qui seront en eau temporairement au grès des crues du Petit Rhône.

Vagues engendrées, en un lieu, par le vent régnant en ce lieu.

Combinaison, en un lieu, de la houle et de la mer du vent.

Ensemble d’éléments techniques et/ou organisationnels nécessaires et suffisants pour assurer une fonction de sécurité. On peut distinguer :

• les mesures (ou barrières) de prévention : mesures visant à éviter ou limiter la probabilité d’un événement indésirable, en amont du phénomène dangereux.
• les mesures (ou barrières) de limitation : mesures visant à limiter l’intensité des effets d’un phénomène dangereux.
• les mesures (ou barrières) de protection : mesure visant à limiter les conséquences sur les cibles potentielles par diminution de la vulnérabilité.

Le niveau de danger d’un ouvrage correspond à une probabilité de brèche de 50 %. Ce niveau permet de définir le scénario dit n°3 défini dans l’arrêté susvisé pour permettre aux services en charge des secours aux personnes de préparer la gestion de crise.

Le niveau de protection d’un ouvrage correspond au niveau à partir duquel des entrées d’eau dans le système doivent être pris en compte. Ces entrées d’eau peuvent s’effectuer par brèche ou par déversement sur les digues (cas d’un déversoir de sécurité ou d’une digue résistante à la surverse). Ce niveau est donc le minimum entre les niveaux de sûreté et de submersion.

Le niveau de submersion d’un ouvrage correspond à l’atteinte par le cours d’eau du niveau de la crête de digue.

Le niveau de sûreté d’un ouvrage correspond au niveau à partir duquel des entrées d’eau par brèche doivent être considérées. Ce niveau correspond à une probabilité résiduelle de rupture au plus de 5 % conformément à l’arrêté du 7 avril 2017 précisant le plan de l’étude de dangers des digues organisées en systèmes d’endiguement et des autres ouvrages conçus ou aménagés en vue de prévenir les inondations et les submersions.

Bureaux d’études ayant été agréés conformément à l’article R 214-148 et suivant du code de l’environnement, dans le cadre de la sécurité des ouvrages hydrauliques.

Ouvrage équipé d’organes de fermeture et dans lesquels circule de l’eau prélevé dans le Rhône (irrigation) ou de l’eau évacuée vers le Rhône (drainage agricole ou pluvial).

Ouvrages dont le SYMADREM assure l’exploitation. Ils sont la propriété de plusieurs collectivités membres du SYMADREM oui bien de l’État.

Ouvrages de tiers implantés dans l’emprise de l’ouvrage du SYMADREM.

Point de repère identifié sur la digue. Il correspond à la projection des points kilométriques du Rhône sur la digue dont le point 0 est à la confluence du Rhône et de la Saône à Lyon.

Action de réparer quelque chose qui a été endommagée et d’en restaurer l’état antérieur à l’endommagement.

Lit majeur actif compris entre le haut de berge et le pied de digue.

Système d’information à références spatiales dédié au diagnostic, à la surveillance et à l’entretien des ouvrages de protection contre les inondations.

Phénomène observé quand l’eau dans le Rhône passe par-dessus la digue.

Travaux de réparations intervenant en période de crues.