Après plusieurs mois de test, le Symadrem a signé une convention avec les chambres d’agriculture du Gard et des Bouches-du-Rhône pour la mise en place d’un pâturage sur ses digues.
Afin de veiller à l’intégrité de ses ouvrages et permettre une surveillance efficace par les gardes-digues, le SYMADREM organise trois campagnes de fauchage par an. Le pâturage lui permettrait, à terme, d’en supprimer une. C’est dans cette optique que le syndicat s’est rapproché des chambres d’agriculture de son territoire pour l’aider dans l’organisation de la venue de bergers avec leur troupeau sur ses secteurs.
Quels bergers ? Combien de bêtes ? Évolution libre ou troupeaux en enclos ? Avec ou sans patou en guise de surveillance ? Quelle protection vis-à-vis des promeneurs ? Comment assurer la bonne information des riverains ? … sont autant de questions auxquelles il a fallu répondre avant que le pâturage ne débute.
C’est chose faite, depuis fin janvier. En effet, près de dix éleveurs ont signé une convention pour faire pâturer leurs cheptels qui peuvent compter jusqu’à 2 000 têtes de janvier à juin.
Ainsi une soixantaine de kilomètres de digue va être débroussaillée naturellement cette année. A terme, l’objectif est de les faire paître sur l’ensemble du linéaire de digues praticable (hors quais…).
Afin de développer plus de partenariats en 2024, les chambres d’agriculture souhaitent lancer un appel à candidature.