7 c’est le nombre de gardes-digues qui composent le service entretien et surveillance du SYMADREM. Au quotidien, ils sillonnent les digues pour veiller à leur intégrité. Assermentés par l’État, ils traquent les délits commis : dépôt de déchets sauvages, circulation de véhicules, feux… Ils sont les premiers interlocuteurs des riverains en cas de problème.
Suite à un départ en retraite et un congé maladie, deux nouveaux gardes-digues, Anaïs Boucherf et Grégoire Montion, ont rejoint l’équipe. Après quelques semaines en binôme, ils ont pris leurs quartiers. Depuis ils s’attèlent quotidiennement à leurs tâches. Ils inspectent chaque jour leur secteur d’environ 35 km pour détecter, dès leur apparition, tous les désordres ou incidents qui pourraient affecter les ouvrages. Ces dégâts peuvent être provoqués à la fois par des animaux fouisseurs, le fleuve, des occupations irrégulières de l’emprise des ouvrages par des tiers, la circulation de véhicules à moteur non autorisés, la divagation d’animaux domestiques ou d’élevage…
Ils effectuent également des travaux dont l’exécution ne peut être réalisée par des engins de chantier comme les débroussaillements localisés, le bûcheronnage, l’entretien des chemins d’accès et du mobilier de la digue (barrières et panneaux de secteur)… ils suivent les entreprises de travaux et assurent le lien avec les riverains du fleuve.
Avec la prise de compétence Gemapi, les gardes-digues voient leur mission se développer. Ils sont de plus en plus amenés à suivre la gestion de milieux tels que les mares ou les lônes. Même si le mot d’ordre est le laisser-faire, ils veillent à l’équilibre écologique de ces lieux et sont particulièrement attentifs à l’apparition d’espèces invasives. Ils font part de leurs observations au service entretien et surveillance qui se charge, ensuite, de déterminer et de prioriser les actions à mettre en œuvre face aux différentes situations.