Après avis favorable du coordonnateur sécurité du chantier, le SYMADREM a autorisé la reprise de l’activité du chantier de création de la digue entre Tarascon et Arles ce lundi 20 avril 2020. La poursuite de ce chantier prioritaire du Plan Rhône, se fait dans le respect des règles sanitaires dictées par le gouvernement.
L’arrêt et la mise en sécurité du chantier avaient été décidés le 16 mars dernier, à la suite de l’épidémie de CORONA Virus (COVID-19) et au décret n° 2020-260 confinant la population. Le SYMADREM a alors travaillé, à la reprise de l’activité de ce chantier prioritaire du Plan Rhône, en étroite collaboration avec le groupement d’entreprises, la maîtrise d’œuvre, le coordonnateur de la sécurité, et les services de prévention institutionnels afin de respecter les règles sanitaires dictées par le gouvernement.
De nombreuses démarches ont été effectuées pour permettre la reprise de l’activité qui se fait sur la base du volontariat pour les ouvriers :
- échanges préalables avec les services de préventions institutionnels (inspection du travail, CARSAT, DIRECTTE),
- respect de toutes les préconisations et recommandations du guide de l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) ayant fait l’objet d’une validation par le Gouvernement et la Fédération Nationale des Travaux Publics,
- établissement d’une procédure spécifique au risque COVID applicable sur l’ensemble du chantier et à l’ensemble du personnel,
- formation et sensibilisation au risque COVID de l’ensemble du personnel,
- information de la reprise de l’activité auprès des services de secours d’Arles et de Tarascon,
- visite de chantier préliminaire destinée à s’assurer de la prise en compte in situ de l’ensemble des points indiqués dans la procédure spécifique COVID,
Chaque personnel dispose, en plus des équipements de protection individuels courants, de masques, de solutions hydro-alcoolique, de lingettes désinfectantes, de lunettes, de gants et le cas échéant, d’outillage nominatif. Les bases vie ont été agrandies pour respecter les règles de distanciations et les points d’eau sanitaires ont été multipliés tout le long du chantier. Du personnel spécifique et formé a été embauché à temps complet pour désinfecter et entretenir l’ensemble des installations, toutes les deux heures.
Dans un premier temps, une vingtaine d’ouvriers volontaires seront présents et assureront la poursuite des travaux de lavage des graves de l’atterrissement et de leur extraction dans la lône écologique.
Dès la fin du mois d’avril, environ 80 personnes sont attendues sur le chantier. Les travaux de démontage de la trémie n°1 débuteront à ce moment-là.