11% des désordres rencontrés sur les digues sont dus à des dépôts sauvages. Un fléau, en augmentation, observé sur tous les secteurs aux abords de l’accès aux digues.
Chaque année, les gardes-digues du SYMADREM constatent unanimement le dépôt sauvage de déchets sur l’ensemble du territoire du syndicat. 2020 ne fait pas exception avec 14 dépôts sauvages. La plupart du temps il s’agit de matériaux issus du bâtiment: briques, gravats, isolants … déposés en grande quantité via des camions bennes par des professionnels. Mais on retrouve également des machines à laver, cuisinières ou autre laissés là par des particuliers. Ces incivilités peuvent coûter cher aux personnes qui les commettent car les gardes-digues assermentés ont la possibilité de déposer plainte. A noter également qu’en 2020 la loi s’est durcie à ce sujet. Par ailleurs, c’est la collectivité qui doit assumer le coût de ces décharges car dans la moitié des cas, le SYMADREM est obligé de faire intervenir des engins spécifiques pour évacuer ces déchets.
De surcroît, ce pourcentage ne prend pas en compte les jets de papiers, de bouteilles, de restes de nourriture…, abandonnés aux pieds des digues.
Des actes injustifiés alors que l’accès aux déchèteries sur le territoire est gratuit pour les particuliers et payant, sous certaines conditions et en fonction des intercommunalités, pour les professionnels. Professionnels, qui, selon le code de l’environnement sont responsables de la gestion de leurs déchets jusqu’à leur élimination ou valorisation finale, quelle que soit la nature de leur activité, (article L541-2 du code de l’environnement).